« Haine-Saint-Pierre, découverte de l’église et de sa place »
Auteur : Achille Van Yperzeele
Publication 2012 du Cercle d’Histoire Henri Guillemin
40 pages
Prix : 8 € + frais de port
Publication 2012 du Cercle d’Histoire Henri Guillemin
40 pages
Prix : 8 € + frais de port
Le quartier du fond est sans conteste le berceau de Haine-Saint-Pierre. Les autres quartiers de la commune et des environs ne prendront naissance et ne s’étofferont qu’à la faveur de l’exploitation du charbon, de la naissance des industries et de la création du chemin de fer.
Jadis, la vieille place du fond était paisible comme on ne peut l’imaginer aujourd’hui…
On entendait le beuglement des animaux dans les fermes voisines et l’on percevait le bruit caractéristique de la forge toute proche ainsi que celui des lents attelages roulant sur le pavé, les cris des colporteurs, le chant des oiseaux et le bêlement des moutons rentrant à la bergerie. L’air sentait bon, même si parfois des odeurs rustiques venaient chatouiller nos narines. L’on croisait le garde-champêtre à pieds ou à vélo, le meunier tout enfariné, un paysan sortant, le verbe haut, d’un des nombreux cafés ou encore le curé, chapeauté et en soutane, rendant visite à ses ouailles.
Le long de la rivière qui serpentait, pas encore recouverte au milieu de la place bordée de peupliers, il n’était pas rare de voir l’un ou l’autre riverain taquiner la truite.
Jadis, la vieille place du fond était paisible comme on ne peut l’imaginer aujourd’hui…
On entendait le beuglement des animaux dans les fermes voisines et l’on percevait le bruit caractéristique de la forge toute proche ainsi que celui des lents attelages roulant sur le pavé, les cris des colporteurs, le chant des oiseaux et le bêlement des moutons rentrant à la bergerie. L’air sentait bon, même si parfois des odeurs rustiques venaient chatouiller nos narines. L’on croisait le garde-champêtre à pieds ou à vélo, le meunier tout enfariné, un paysan sortant, le verbe haut, d’un des nombreux cafés ou encore le curé, chapeauté et en soutane, rendant visite à ses ouailles.
Le long de la rivière qui serpentait, pas encore recouverte au milieu de la place bordée de peupliers, il n’était pas rare de voir l’un ou l’autre riverain taquiner la truite.
